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Lady Owl can make you growl
3 mai 2013

Poème pour les songes

Là où les rayons des astres se détruisent,
Là où même la lumière des fleurs s’épuise,
Ceci n’est pas une terre,
Ceci n’est pas une mer.

Là où les ailes des lucioles se brisent,
Là où les Ténèbres ne s’éternisent,
Ceci n’est pas l’éther,
Ceci n’est pas l’Enfer.

Ceci n’est ni trop loin, ni trop proche.
Ceci n’a pas de mur pour que l’on s’y accroche.
Ceci n’a pas de mur que l’on doive faire tomber.
Ici, il faut tout simplement rêver.

Car où les neiges brunes nous enlisent,
Où ce ne sont ni bonheur, ni peine qui nous déguisent,
C’est bien au-delà du berceau des captifs,
C’est bien loin de ce monde aux baisers trop furtifs.

Là où les douleurs jamais ne nous nuisent.
Où ni splendeurs, ni horreurs m’ont conquise. 
C’est l’harmonie d’un ciel qui épouse son contraire,
Le bien et le mal sont devenus des frères.

Ceci n’est ni trop loin, ni trop proche.
Ceci n’a pas de mur pour que l’on s’y accroche.
Ceci n’a pas de mur que l’on doive faire tomber.
Ici, il faut tout simplement crever.

Le Soleil y donne rendez-vous à la Lune,
Ils y dansent et s’y promettent un amour sans rancune.
Et les étoiles s’y cachent lorsqu’il fait trop obscur.
Leurs larmes lumineuses salissent les blessures.

Ceci n’est ni trop loin, ni trop proche.
Ceci n’a pas de mur pour que l’on s’y accroche.
Ceci n’a pas de mur que l’on aie à détruire.
Ici, il faut tout simplement dormir.

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